Un peu d’histoire

L’ancienneté du village « le domaine de Grisius » est attestée par de multiples découvertes archéologiques faites à différentes époques : haches en silex à « la rue verte », cimetière mérovingien à « la mare au Sel », vase funéraire en métal au « Plouy ».

Autrefois commune essentiellement horticole, elle est à l’origine de la culture de la Rose dans la région parisienne.

 

En 2006, un livre sur notre commune a été publié Grisy-Suisnes : son histoire et ses roses écrit par Gérard Charles Cochet.livre grisy suisnes son histoire et ses roses

Livre offert aux nouveaux arrivants dans notre commune, lors de la cérémonie annuelle de bienvenue.

Disponible également à la vente auprès du buraliste de Grisy-Suisnes et consultable auprès de la bibliothèque de Grisy-Suisnes.

 

Christophe Cochet (1777-1819), figure locale

Le personnage

Né en 1777, Christophe Cochet est le fils de Pierre-Louis Cochet, « maistre–jardinier » au château de Courquetaine

amiral Louis-Antoine de Bougainville (1729-1811)

amiral Louis-Antoine de Bougainville (1729-1811)

(Seine-et-Marne). À 22 ans, il est engagé au château de Suisnes comme jardinier en chef par l’amiral Louis-Antoine de Bougainville (1729-1811), militaire de renom et passionné d’horticulture.
Chargé de l’entretien et de l’agrandissement des jardins et des serres du château, il s’intéresse particulièrement à la culture des rosiers. C’est avec une passion partagée par l’amiral et son épouse, Marie-Joséphine-Flore de Longchamps-Montendre (1760-1806), que Christophe Cochet crée une roseraie exceptionnelle.
Décédé en 1819, il est le fondateur d’une longue lignée de pépiniéristes-rosiéristes qui participe à la renommée de la Brie et de la France pour la culture de la rose.

 

 

 

Son histoire avec la Seine-et-Marne

affiche roses

Rose « Souvenir de Christophe Cochet », chromolithographie de De Tollenaere, d’après un dessin de Louise Descamps-Sabouret, extrait du Journal des Roses, 1894. (AD 77, REV 161-131)

En 1802, avec le soutien de l’amiral de Bougainville, Christophe Cochet installe sa première roseraie à Grisy-Suisnes, sur les terres de l’ancien prieuré de Vernelles. Grâce aux recommandations de l’amiral, la roseraie Cochet connaît un succès grandissant, de nombreux amateurs venant s’y approvisionner.
Ses successeurs, son fils Pierre (1796-1853) et ses petits-enfants Philémon (1822-1898) et Scipion (1833-1896), fondateur du célèbre Journal des Roses, étendent la clientèle de la roseraie aux personnages influents de l’époque, tels Salomon de Rothschild ou le prince Napoléon de Wagram.
En 1840, les pépinières familiales couvrent une cinquantaine d’hectares, comptent une soixantaine d’ouvriers et plus de 600 variétés cultivées. En l’honneur du travail accompli par cette lignée de passionnés, chaque Cochet a sa rose, telle celle dédiée au fondateur de la lignée « Souvenir de Christophe Cochet », créée en 1894.
Au début du XXe siècle, la Maison Cochet prend une envergure nationale et joue un rôle significatif dans la renommée des roses françaises. Avec le décès de Charles Cochet-Cochet (1866-1936), fils de Philémon, disparaît la dernière « grande figure » de la rose pour la famille Cochet à Grisy-Suisnes. Toutefois, aujourd’hui encore, quelques descendants des Cochet produisent encore des roses à Grisy-Suisnes.


Source : http://archives.seine-et-marne.fr/christophe-cochet-1777-1819